Helios Gómez, né à Séville en 1905, dans le quartier de Triana, s'est formé professionnellement dès l'adolescence à l'École Industrielle des Arts et Métiers de Séville où il suivait les cours du soir, tout en travaillant dans un atelier de poterie de Triana, comme ouvrier décorateur de céramique. Ses premières oeuvres sont publiées dans le journal anarchiste Páginas Libres et il illustre les livres de Rafael Laffon et Felipe Alaiz. En 1925, il réalise sa première exposition à la Kursaal de Séville et expose de nouveau, un an après, à l'Ateneo de Madrid et à la Galerie Dalmau de Barcelone. Fermement convaincu de l'urgence d'un changement politique, il s'engage auprès des groupes anarchistes et décide d'emblée de parler, écrire et peindre en restant fidèle aux principes de son choix politique. Selon Jean Cassou, c'était un artiste parce qu'il était révolutionnaire et un révolutionnaire puisque artiste. En 1927, contraint d'abandonner Séville pour des motifs politiques, il s'exile à Paris où il est arrêté puis expulsé de France pour avoir participé aux manifestations de protestationcontre l'exécution de Sacco et Vancetti.
Il s'installe alors à Bruxelles où il expose, travaille comme décorateur et illustre le livre de Max Deauville, Rien qu´un homme. En 1928, il part pour Amsterdam, Vienne puis Berlin et voyage deux mois en Union Soviétique. En 1929, il s'installe à Berlin où il expose, collabore à plusieurs publications, le Berliner Tageblatt entre autres, et suit des cours de formation en typographie et en architecture d'intérieur. Début 1930, l'Association Internationale du Travail (AIT) publie à Berlin son premier album,
Días de ira.
Après la chute de Primo de Rivera, à la fin de l'année 1930, Helios Gómez revient en Espagne et s'établit à Barcelone, collaborant à de nombreuses revues républicaines et communistes,L´Opinió, La Rambla , La Batalla, L´Hora , Bolívar et Nueva España et réalisant des couvertures et illustrations d'ouvrages, fondamentalement pour des organes de gauche. C'est l'année où il publie le manifeste Porqué me marcho del anarquismo (Pourquoi je quitte l'anarchisme) pour adhérer à la Fédération Communiste Catalano-Balear, s'incorporant au BOC (Bloc Obrer i Camperol, le Bloc Ouvrier et Paysan), mouvement qui l'expulserait peu après. En 1931, il devient membre du Parti Communiste Espagnol dont il illustre l'organe, Mundo Obrero. Arrêté à Madrid, en 1932, pour son militantisme, il est incarcéré et transféré à la prison de Jaén. Les autorités lui accordent la liberté provisoire et il s'enfuit en Belgique, où il assiste aux grandes grèves minières du Borinage et publie un dessin dans Le Drapeau rouge. En octobre, répondant à l'invitation du VOKS lui demandant de participer, comme représentant espagnol, au Congrès International d'Artistes Prolétaires, il se rend en Union Soviétique où il vit jusqu'en février 1934. Il réside à Moscou, se rend à Léningrad et voyage en Sibérie. Il expose au Musée Pushkin en 1933 et Les Éditions Publiques d'Art publient son deuxième album, Revolución Española. Son oeuvre abandonne les éléments abstraits pour se tourner vers un réalisme plus engagé, facile à déchiffrer et au contenu social fort, éloigné du réalisme socialiste qu'il ne cesserait de critiquer.
Il rentre à Barcelone pendant l'été 1934, toutefois, de nouveau arrêté à l'automne dans le contexte du soulèvement ouvrier de Catalogne, il repart pour Bruxelles où sera publié, au début de l'année 1936, son troisième album, sur les événements de 1934, Viva Octubre.
De retour à Barcelone en 1935, il fonde avec d'autres artistes le goupe Els Sis, puis, en 1936, après la légalisation des organisations de gauche, le Sindicat dels Dibuixants Profesionals (Syndicat des Dessinateurs Professionnels), qui lancera l'affichisme militant pendant la guerre, grâce à une production intensive d'affiches anarchistes et républicaines. Il dessine également pour de nombreuses publications et peint des tableaux sur la guerre. Au début de la guerre civile, il participe aux barricades pour la défense Barcelone et adhère à l'Aliança d´Intel·lectuals Antifeixistes de Catalunya (Alliance d'Intellectuels Antifascistes de Catalogne) ; nommé Commissaire Politique d'UGT, il organise la Colonne Ramón Casanellas, embarque avec l'expédition Bayo pour libérer Ibiza et Mallorque, s'engage sur les fronts d'Aragon, de Madrid et d'Andalousie. Milicien à la Culture dans la 26ème Division, il est chargé de l'en-tête et de la maquette du journal El Frente ainsi que de l'organisation de l'exposition en hommage à Durruti, à Barcelone.
À la fin de la guerre, il s'exile et se réfugie en France où il est successivement interné, entre février 1939 et mai 1942, dans les camps de concentration d'Argelès-sur-mer, de Bram et du Vernet d'Ariège puis déporté dans le camp français de Djelfa (Algérie).
En 1942, de retour à Barcelone, il créé l'éphémère groupe LNR (Liberación Nacional Republicana, Libération Nationale Républicaine) et la Casa de Andalucía (la Maison d'Andalousie). En 1948, il présente des travaux de caractère surréaliste à la galerie Arnaiz, à Barcelone, et réalise des fresques murales pour la décoration de différents établissements, le club de Jazz Colón et la Résidence Universitaire San Jaume de Barcelone. Entre 1945-46 et 1948-54, il est arrêté et incarcéré à la prison Modelo de Barcelone, où il peint l'oratoire dit de La Capilla Gitana et constitue un corpus poétique.
En dépit de l'ordre de libération signé en 1950, il est illégalement retenu prisonnier 4 ans de plus et il meurt à Barcelone, deux ans après sa libération, en 1956.
Helios Gómez, né à Séville en 1905, dans le quartier de Triana, s'est formé professionnellement dès l'adolescence à l'École Industrielle des Arts et Métiers de Séville où il suivait les cours du soir, tout en travaillant dans un atelier de poterie de Triana, comme ouvrier décorateur de céramique. Ses premières oeuvres sont publiées dans le journal anarchiste Páginas Libres et il illustre les livres de Rafael Laffon et Felipe Alaiz. En 1925, il réalise sa première exposition à la Kursaal de Séville et expose de nouveau, un an après, à l'Ateneo de Madrid et à la Galerie Dalmau de Barcelone. Fermement convaincu de l'urgence d'un changement politique, il s'engage auprès des groupes anarchistes et décide d'emblée de parler, écrire et peindre en restant fidèle aux principes de son choix politique. Selon Jean Cassou, c'était un artiste parce qu'il était révolutionnaire et un révolutionnaire puisque artiste. En 1927, contraint d'abandonner Séville pour des motifs politiques, il s'exile à Paris où il est arrêté puis expulsé de France pour avoir participé aux manifestations de protestationcontre l'exécution de Sacco et Vancetti.
l s'installe alors à Bruxelles où il expose, travaille comme décorateur et illustre le livre de Max Deauville, Rien qu´un homme. En 1928, il part pour Amsterdam, Vienne puis Berlin et voyage deux mois en Union Soviétique. En 1929, il s'installe à Berlin où il expose, collabore à plusieurs publications, le Berliner Tageblatt entre autres, et suit des cours de formation en typographie et en architecture d'intérieur. Début 1930, l'Association Internationale du Travail (AIT) publie à Berlin son premier album,
Días de ira.
Après la chute de Primo de Rivera, à la fin de l'année 1930, Helios Gómez revient en Espagne et s'établit à Barcelone, collaborant à de nombreuses revues républicaines et communistes,L´Opinió, La Rambla , La Batalla, L´Hora , Bolívar et Nueva España et réalisant des couvertures et illustrations d'ouvrages, fondamentalement pour des organes de gauche. C'est l'année où il publie le manifeste Porqué me marcho del anarquismo (Pourquoi je quitte l'anarchisme) pour adhérer à la Fédération Communiste Catalano-Balear, s'incorporant au BOC (Bloc Obrer i Camperol, le Bloc Ouvrier et Paysan), mouvement qui l'expulserait peu après. En 1931, il devient membre du Parti Communiste Espagnol dont il illustre l'organe, Mundo Obrero. Arrêté à Madrid, en 1932, pour son militantisme, il est incarcéré et transféré à la prison de Jaén. Les autorités lui accordent la liberté provisoire et il s'enfuit en Belgique, où il assiste aux grandes grèves minières du Borinage et publie un dessin dans Le Drapeau rouge. En octobre, répondant à l'invitation du VOKS lui demandant de participer, comme représentant espagnol, au Congrès International d'Artistes Prolétaires, il se rend en Union Soviétique où il vit jusqu'en février 1934. Il réside à Moscou, se rend à Léningrad et voyage en Sibérie. Il expose au Musée Pushkin en 1933 et Les Éditions Publiques d'Art publient son deuxième album, Revolución Española. Son oeuvre abandonne les éléments abstraits pour se tourner vers un réalisme plus engagé, facile à déchiffrer et au contenu social fort, éloigné du réalisme socialiste qu'il ne cesserait de critiquer.
l rentre à Barcelone pendant l'été 1934, toutefois, de nouveau arrêté à l'automne dans le contexte du soulèvement ouvrier de Catalogne, il repart pour Bruxelles où sera publié, au début de l'année 1936, son troisième album, sur les événements de 1934, Viva Octubre.
De retour à Barcelone en 1935, il fonde avec d'autres artistes le goupe Els Sis, puis, en 1936, après la légalisation des organisations de gauche, le Sindicat dels Dibuixants Profesionals (Syndicat des Dessinateurs Professionnels), qui lancera l'affichisme militant pendant la guerre, grâce à une production intensive d'affiches anarchistes et républicaines. Il dessine également pour de nombreuses publications et peint des tableaux sur la guerre. Au début de la guerre civile, il participe aux barricades pour la défense Barcelone et adhère à l'Aliança d´Intel·lectuals Antifeixistes de Catalunya (Alliance d'Intellectuels Antifascistes de Catalogne) ; nommé Commissaire Politique d'UGT, il organise la Colonne Ramón Casanellas, embarque avec l'expédition Bayo pour libérer Ibiza et Mallorque, s'engage sur les fronts d'Aragon, de Madrid et d'Andalousie. Milicien à la Culture dans la 26ème Division, il est chargé de l'en-tête et de la maquette du journal El Frente ainsi que de l'organisation de l'exposition en hommage à Durruti, à Barcelone.
À la fin de la guerre, il s'exile et se réfugie en France où il est successivement interné, entre février 1939 et mai 1942, dans les camps de concentration d'Argelès-sur-mer, de Bram et du Vernet d'Ariège puis déporté dans le camp français de Djelfa (Algérie).
En 1942, de retour à Barcelone, il créé l'éphémère groupe LNR (Liberación Nacional Republicana, Libération Nationale Républicaine) et la Casa de Andalucía (la Maison d'Andalousie). En 1948, il présente des travaux de caractère surréaliste à la galerie Arnaiz, à Barcelone, et réalise des fresques murales pour la décoration de différents établissements, le club de Jazz Colón et la Résidence Universitaire San Jaume de Barcelone. Entre 1945-46 et 1948-54, il est arrêté et incarcéré à la prison Modelo de Barcelone, où il peint l'oratoire dit de La Capilla Gitana et constitue un corpus poétique.
En dépit de l'ordre de libération signé en 1950, il est illégalement retenu prisonnier 4 ans de plus et il meurt à Barcelone, deux ans après sa libération, en 1956.
Pacheco est un roman réaliste «costumbriste» qui a pour cadre le milieu ouvrier du quartier de Triana, au début du XXème siècle.
Le personnage principal, Pacheco, est un orphelin adopté successivement par un couple
anarchiste puis par un couple intellectuel vivant dans un habitat collectif sévillan typique, une cour intérieure aux logis donnant sur des coursives, corrala, où il reçoit un enseignement de l’idéologie anarchiste.
La mort soudaine d’Helios Gómez lors de la rédaction du récit nous a laissé ce manuscrit inachevé et non révisé. Nous le présentons tel quel, comme témoignage sociologique, en ce qu’il retrace le milieu dans lequel Helios a grandi.
Helios Gómez rédige également un essai inédit, De donde vinieron los gitanos andaluces (D’où proviennent les gitans andalous) qui configure une histoire gitane mythique, dans laquelle il situe une importante communauté gitane en Crète et en Egypte, vers 1800 avant J.C., les événements historiques révélés par l’archéologie les ayant contraint à l’émigration vers l’Andalousie bétique vers 1100 avant J.C. Gabriel Gómez documente en épilogue l’éternelle marginalisation de la communauté gitane en Espagne.
Disponible auprès de notre association au prix de 30 €. +frais de port
Gabriel Gomez Plana, Un gitanillo en la ciudad de los muchachos, Association Culturelle Helios Gómez, Barcelone, 2020. 207 pages (21 x 29 cm)
Dans ce témoignage, Gabriel Gómez relate l'histoire de sa famille, son expérience personalle dans un internat franquiste et livre ses recherches sur les traces de son père, Helios Gómez (1905-1956).
Il découvre un père graphiste et affichiste qui milite pour la justice sociales, armes et piceaux au poing, au sein des mouvements libertaires et communistes. Il suit des périples d'exile politique a travers l'Europe, de graphiste de presse sous la seconde République et durant la guerre civile, de réfugié de la Retirada interné dans les camps de concentration français des Pyrénées et en Algérie. Alors que sa mère meurt, son père, rapatrié en Espagne, y est poursuivi et emprisonné, et terminera sa vie à la suite d'une longue détention à la prison "Modèle" de Barcelone, où il laissera une trace de sa résistance sur les murs de la Chapelle gitane.
Gabriel est, lui, interné dans un centre caritatif municipal à Barcelone. Les sources documentaires des archives de France et d'Espagne sont confrontées aux réalités vécues et la documentation associée à la mémoire -une centaine de photographies et images de presse, les témoignages directs de la génération paternelle, les références de documents d'archives- apporten une vision exhaustive de cette histoire collective sur trois générations.
(Disponible auprès de notre Association, 30.- €+ frais de port )
Fermement convaincu de la nécessité d'un changement politique, il a adhéré aux groupes anarchistes. Et, dès le premier instant, il décide de parler, peindre et écrire sur le même principe, conformément à son option politique. Selon les mots de Jean Cassou, il était "un artiste pour être un révolutionnaire et un révolutionnaire pour être un artiste". En 1927, contraint de quitter l'Espagne pour des raisons politiques, il s'exile à Paris, en est expulsé pour sa participation aux protestations contre les exécutions de Sacco et de Vanzetti.Il s'installe à Bruxelles, où il expose, travaille comme décorateur et illustre les œuvre Rien qu'un homme, de Max Deauville. En 1928, il se rend à Amsterdam, Vienne, Berlin et, pendant deux mois, en Union soviétique. En 1929, il s'installe à Berlin, où il expose, collabore à certaines publications comme le Berliner Tageblatt et suit des formations en typographie et en décoration d'intérieur.
Début 1930, l'Association Internationale du Travail (AIT) publie son premier album à Berlin Jours de rage . Après la dictature de Primo de Rivera, fin 1930, Helios retourne en Espagne, s'installe à Barcelone, où il collabore à de nombreuses revues républicaines et communistes telles que L'Opinió, La Rambla, La Batalla, L'Hora, Bolívar et Nueva España. , et réalise des couvertures de livres et des illustrations, principalement pour des organes de gauche. C'est l'année où il publie le manifeste Pourquoi je quitte l'anarchisme et rejoint la Fédération communiste catalane-baléare, rejoignant le BOC (Bloc Obrer i Camperol), dont il sera expulsé peu après.
En 1931, il rejoint le PCE, collaborant comme illustrateur pour Mundo Obrero. Arrêté à Madrid en 1932 pour son militantisme, il est emprisonné et transféré à la prison de Jaén. Obtenez la liberté provisoire en vous évadant à Bruxelles. Il y assiste aux grandes grèves des mineurs du Borinage et publie un dessin dans le Drapeau Rouge, avant de partir pour l'URSS en octobre répondant à l'invitation du VOLK de participer en tant que représentant espagnol au Congrès international des artistes prolétariens.
Il a vécu dans le pays jusqu'en février 1934, a vécu à Moscou, s'est rendu à Leningrad et en Sibérie, a exposé au musée Pouchkine en 1933 et la maison d'édition d'art d'État a publié son deuxième album, Revolución española. Son travail abandonne les éléments abstraits pour rechercher un réalisme impressionnant, facile à lire et à fort contenu social, loin du réalisme socialiste qu'il critiquera toujours. Il revient à Barcelone au printemps 1934, mais est de nouveau arrêté à l'automne dans le cadre du soulèvement ouvrier en Catalogne et, une fois libéré, il retourne à Bruxelles où son troisième album, sur les événements de 1934, est publié chez début 1936. Vive octobre.
En 1935, il fonde le groupe Els Sis à Barcelone avec d'autres artistes et, en 1936, les organisations de gauche sont à nouveau légalisées, l'Union des dessinateurs professionnels, qui va promouvoir l'affiche militante pendant la guerre avec une production intensive de affiches anarchistes et républicaines. Il dessine également pour de nombreuses publications et peint des images sur la guerre.
Au début de la guerre civile, il combat sur les barricades pour la défense de Barcelone et rejoint l'Aliança d'Intel·lectuals Antifeixistes de Catalunya. Nommé commissaire politique de l'UGT, il organise la colonne Ramón Casanellas, embarque avec l'expédition Bayo pour libérer Ibiza et Majorque et intervient sur les fronts d'Aragon, de Madrid et d'Andalousie.
Milicien de la Culture de la 26e division, il est chargé de l'en-tête et de la mise en page du journal El Frente, ainsi que de l'organisation de l'exposition hommage à Durruti à Barcelone.
Après la guerre perdue, il se réfugie en France où il est interné dans les camps de concentration d'Argelés-sur-mer, de Bram, du Vernet d'Ariège et de Djelfa (Algérie), entre février 1939 et mai 1942. En 1942, il revient à Barcelone, créant le groupe éphémère LNR (Libération Nationale Républicaine) et la Maison d'Andalousie.
En 1948, il présente une exposition à la galerie Arnaiz avec des œuvres à caractère surréaliste et, au cours de ses dernières années, il réalise des peintures murales décoratives telles que celles du Jazz Colón et de la résidence San Jaime à Barcelone. Entre 1945-46 et 1948-54, il est arrêté et incarcéré à la prison Modelo de Barcelone, où il peint un oratorio connu sous le nom de Chapelle gitane et compose un corpus de poésie.
Malgré l'ordre de libération signé en 1950, il est retenu prisonnier encore 4 ans et meurt deux ans plus tard, à Barcelone, en 1956.
Gabriel Gómez Plana, Un gitan dans la ville des garçons, Association culturelle Helios Gómez, Barcelone, 2020. 207 pages (21 x 29 cm)
Ce livre recueille la mémoire de sa famille, sa propre expérience dans un internat caritatif de la mairie de Barcelone et la recherche des traces de son père, Helios Gómez (1905-1956). Graphiste et père affichiste qui a été actif avec armes et pinceaux dans les mouvements libertaires et communistes pour la justice sociale, dont il raconte l'odyssée en Europe en exil politique, pendant la Seconde République, dans la guerre civile et, après le retrait , dans des camps de concentration en France et en Algérie.
Gabriel Gómez Plana, Un gitan dans la ville des garçons, Association culturelle Helios Gómez, Barcelone, 2020. 207 pages (21 x 29 cm)
Ce livre recueille la mémoire de sa famille, sa propre expérience dans un internat caritatif de la mairie de Barcelone et la recherche des traces de son père, Helios Gómez (1905-1956). Graphiste et père affichiste qui a été actif avec armes et pinceaux dans les mouvements libertaires et communistes pour la justice sociale, dont il raconte l'odyssée en Europe en exil politique, pendant la Seconde République, dans la guerre civile et, après le retrait , dans des camps de concentration en France et en Algérie.
Alors que le père est persécuté et emprisonné à son retour en Espagne, mettant fin à ses jours après une longue détention au Modelo de Barcelona, où il a laissé son témoignage de résistance dans la célèbre chapelle tsigane, le fils est admis dans une mairie centre caritatif. Les sources institutionnelles trouvées dans les archives de France et d'Espagne contrastent avec la réalité vécue.
La documentation associée à la mémoire -une centaine de photographies, des témoignages directs d'amis du père et l'exposition des références dans les archives- donne une vision exhaustive de cette histoire retrouvée sur trois générations.
Jordi Font, Gabriel Gómez, Amado Marcellan, Caroline Mignot, Jean Lemaître, Miguel Tilniav, José Luis Jiménez. Helios Gómez, la révolution graphique, ACHG/Association Mémoire Graphique, Barcelone, 2013, 256 pages, (21 x 28 cm).
(Disponible dans notre association à 30€)
Gabriel Gómez Plana, Un gitanillo en la ciudad de los muchachos, Association culturelle Helios Gómez, Barcelone, 2020. 207 pages (21 x 29 cm)
Dans ce témoignage, Gabriel Gómez relate l'histoire de sa famille, son expérience personalle dans un internat franquiste et livre ses recherches sur les traces de son père, Helios Gómez (1905-1956).
Il découvre un père graphiste et affichiste qui milite pour la justice sociales, armes et piceaux au poing, au sein des mouvements libertaires et communistes. Il suit des périples d'exile politique a travers l'Europe, de graphiste de presse sous la seconde République et durant la guerre civile, de réfugié de la Retirada interné dans les camps de concentration français des Pyrénées et en Algérie.
Alors que sa mère meurt, son père, rapatrié en Espagne, y est poursuivi et emprisonné, et terminera sa vie à la suite d'une longue détention à la prison "Modèle" de Barcelone, où il laissera une trace de sa résistance sur les murs de la Chapelle gitane.
Gabriel est, lui, interné dans un centre caritatif municipal à Barcelone. Les sources documentaires des archives de France et d'Espagne sont confrontées aux réalités vécues et la documentation associée à la mémoire -une centaine de photographies et images de presse, les témoignages directs de la génération paternelle, les références de documents d'archives- apporten une vision exhaustive de cette histoire collective sur trois générations.
(Disponible auprès de notre Association, 30.- €+ frais de port )
Jordi Font, Gabriel Gómez, Amado Marcellan, Caroline Mignot, Jean Lemaître, Miguel Tilniav, José Luis Jiménez. Helios Gómez, la révolution graphique, ACHG/Association Mémoire Graphique, Barcelone, 2013, 256 pages, (21 x 28 cm.).
Ce livre présente les albums graphiques d'Helios Gómez : Días de ira, Revolución española, Viva Octubre, Horrores de la guerra ainsi qu'une sélection de dessins de presse et de nombreuses illustrations pour l'édition. La biographie et l'oeuvre de ce graphiste singulier sont analysées à travers les regards croisés de différents auteurs.
Edité en français, avec les témoignages de compagnons d'Helios Gómez, en langue originale et traduits. (21 x 29 cm.)
Tirage : 500 exemplaires.
(Disponible dans notre association à 30€)
Jordi Font, Gabriel Gómez, Amado Marcellán, Caroline Mignot, Jean Lemaître, Miguel Tilniav, Raoul Vaneigem, José Luis Jiménez, Helios Gómez, la révolution graphique, Associació cultural Helios Gómez/Association Mémoire graphique, Barcelona, 2023. 272 páginas (21 x 29 cm.) 2ª édition révisée, augmentée et numérotée. Edition en français.
Ce livre présente les albums graphiques d'Helios Gómez : Días de ira, Revolución española, Viva Octubre, Horrores de la guerra ainsi qu'une sélection de dessins de presse et de nombreuses illustrations pour l'édition. La biographie et l'oeuvre de ce graphiste singulier sont analysées à travers les regards croisés de différents auteurs.
Edité en français, avec les témoignages de compagnons d'Helios Gómez, en langue originale et traduits. (21 x 29 cm.)
Tirage : 200 exemplaires.
(Disponible auprès de notre association à 30.- € + frais de port)
Helios Gómez, Días de ira, Association culturelle Helios Gómez, Barcelone, 2012. 28 pages, (23,5 x 33 cm).
Réédition de l'album publié à Berlin (1930) et Barcelone (1931). 25 planches illustrées en noir et blanc, poèmes de l'auteur, introduction de Romain Rolland, éd. en castillan. (24 x 33 cm.)
Tirage : 100 exemplaires.
(Disponible dans notre association à 100€)
Hélios Gomez, Días de ira, Association Culturelle Helios Gómez, Barcelone, 2012. 28 pages, (23,5x33 cm.)
Réédition de l'album publié à Berlin (1930) et Barcelone (1931). 25 planches illustrées en noir et blanc, poèmes de l'auteur, introduction de Romain Rolland, éd. en castillan. (24 x 33 cm.)
Tirage : 100 exemplaires
(Disponible auprès de notre association à 100.- € + frais de port)
En 1998, en complément de la première exposition monographique d'Helios Gómez à l'Institut valencien d'art moderne (IVAM), il réalise un documentaire biographique.
Vous pouvez le voir si vous cliquez ici
Hélios Gomez. Jours de rage
Gabriel Gómez, Caroline Mignot (Introd.): Helios Gómez, la revolución gráfica, A.C.I.M., F.I.M., A.C.H.G., 230 pages., Barcelona, 2009 (21x28 cm.)
Ce livre présente plus deux cents dessins politiques d' Helios Gómez réalisés à l'encre de chine et parus dans la presse des années trente ainsi qu'une sélection d'affiches et de couvertures de livres en couleurs. (20,5 x 28 cm.)
Edition en castillan.
Épuisé
Gabriel Gomez, Caroline Mignot (Introd.), Helios Gómez, La Revolución gráfica, ACIM, FIM, ACHG, 230 pages, Barcelone, 2009 (21x28 cm.).
Ce livre présente plus deux cents dessins politiques d' Helios Gómez réalisés à l'encre de chine et parus dans la presse des années trente ainsi qu'une sélection d'affiches et de couvertures de livres en couleurs. (20,5 x 28 cm.)
Edition en castillan.
Épuisé
Gabriel Gómez, Caroline Mignot (Introd.), Helios Gómez, poèmes de lutte et de rêve, 1942-1956, ACHG, 400 pages, Barcelone, 2006, (21 x 21 cm).
Dans les années 30, Helios Gómez était un artiste connu et reconnu internationalement pour ses dessins politiques en noir et blanc. Les poèmes, dessins et peintures inédits réalisés dans les années d'après guerre et réunis dans cet ouvrage, illustré de reproductions en couleurs, témoignent de la personnalité polyfacétique, particulièrement rayonnante et attachante de cet artiste, détenu à la prison "Modèle" de Barcelone durant le franquisme. (21 x 21 cm.)
Introduction en catalan, castillan, romani; poèmes en castillan
(Disponible dans notre association à 35€)
Gabriel Gomez, Caroline Mignot (Introd.), Helios Gómez, Poemas de lucha y sueño, 1942-1956, ACHG, 400 pages, Barcelone, 2006, (21 x 21 cm).
Dans les années 30, Helios Gómez était un artiste connu et reconnu internationalement pour ses dessins politiques en noir et blanc. Les poèmes, dessins et peintures inédits réalisés dans les années d'après guerre et réunis dans cet ouvrage, illustré de reproductions en couleurs, témoignent de la personnalité polyfacétique, particulièrement rayonnante et attachante de cet artiste, détenu à la prison "Modèle" de Barcelone durant le franquisme. (21 x 21 cm.)
Introduction en catalan, castillan, romani; poèmes en castillan
(Disponible auprès de l'association à 35€ + frais de port)
Gabriel Gómez, Caroline Mignot, Jacques Lemaître : Helios Gómez, Visca Octubre, Museu de Granollers, ACHG, Museu d'Història de Catalunya, CarCob (Bruxelles), 101 pages, Granollers, 2005. (22x30,5 cm.)
La rencontre d'Helios Gómez avec Jean Fonteyne à Bruxelles aboutit à la publication de l'album Viva octubre en 1935, composé de 24 dessins sur la révolution espagnole, réédités dans ce catalogue. Musée de Granollers (30,5 x 21,5 cm).
Deux articles fixent le contexte de cette publication et des comptes rendus résument les biographies des artistes et intellectuels cités. Édition en espagnol, catalan et français.
Épuisé
Gabriel Gómez, Caroline Mignot, Jacques Lemaître, Helios Gómez, Viva Octubre, Museu de Granollers, A.C.H.G, Museu d'Història de Catalunya, CarCob (Bruxelles), 101 pages, Granollers, 2005. (22x30,5 cm.)
La rencontre entre Helios Gómez et Jean Fonteyne à Bruxelles donna lieu en 1935 à l'édition de l'album Viva Octubre composé de 24 dessins sur la révolution espagnole, réédités dans le présent catalogue. (30,5x21,5).
Deux articles retracent le contexte de sa publication et des notices résument la biographie des artistes et intellectuels cités.
Catalan/castillan/français.
Épuisé
Fundación Pública Andaluza Centro de Estudios Andaluces, Consejería de la Presidencia, Junta de Andalucía (Catálogo de exposición): Helios Gómez, dibujo en acción, 1905-1956. Fundación Pública Andaluza Centro de Estudios Andaluces. Sevilla, 2010.
IVAM Centre Julio González [Catalogue d'exposition]:
HELIOS GÓMEZ 1905-1956, Generalitat Valenciana, Valencia, 1998
Ursula Tjaden:
Helios Gómez Artista de Corbata Roja, Txalaparta, Tafalla, 1996.
Carles Fontseré:
Memòries d'un cartelista, Portic, Barcelone,1995.
Ursula Tjaden:
Die Hülle zerfetzen Helios Gómez 1905-1956 Andalusier Künstler Kämpfer, Elefanten Press Verlag GmbH, Berlin, 1986.
Juan Manuel Bonet [Intrd. Catalogue d'exposition]:
Art Contra la Guerra, Ajuntament de Barcelona, Barcelone, 1986